Perturbation olfactive

La capacité olfactive est extrêmement importante pour une personne : elle remplit à la fois une fonction de protection et de signalisation. L'altération de l'odorat est un problème très grave, car en même temps, nous perdons la capacité de déterminer la qualité des produits alimentaires, la présence de substances étrangères (par exemple, du gaz) dans l'air. De plus, l'odorat joue un des rôles principaux dans la perception des sensations gustatives, et affecte en général le bien-être et les performances.

L'altération olfactive peut se manifester par une perception pervertie des arômes, une perte totale ou partielle de la capacité olfactive. Cette pathologie devient souvent l'un des symptômes des lésions virales - en particulier, l'infection à coronavirus COVID-19, ainsi que les pathologies ORL, les troubles mentaux, les blessures, les tumeurs, etc. Cependant, il arrive que la cause du problème ne puisse être déterminée : on parle alors de trouble olfactif idiopathique.

Épidémiologie

La violation de l'odorat est une plainte assez courante des patients avec lesquels ils se tournent vers un médecin. En général, la répartition globale du problème est estimée à plus de 19 % : une diminution de la sensibilité olfactive est plus fréquente (environ 13 %), l'anosmie survient moins fréquemment (près de 6 % des cas).

Le trouble est plus fréquent chez les personnes âgées, mais peut survenir beaucoup plus tôt. La prévalence du problème chez les personnes de plus de 50 ans est d'environ 30% et chez les personnes de plus de 80 ans - plus de 60%.

La grande majorité des troubles sont des troubles causés par des pathologies de la cavité nasale (voies respiratoires supérieures) - environ 70%. Les hommes et les femmes sont également touchés.[1]

On sait que la fonction olfactive est apparue l'une des premières dans le processus de phylogenèse, car c'est la capacité à déterminer les arômes qui aide les animaux à détecter les aliments, à trouver des objets potentiellement dangereux, à percevoir les phéromones et à rechercher des partenaires. La direction la plus importante du "parfum" est la prévention des dangers possibles (fumée, gaz toxiques, émanations) et la recherche de nourriture.

Les scientifiques identifient des caractéristiques aussi importantes de la fonction olfactive que la participation à la sphère sociale: en grande partie grâce aux odeurs, un contact s'établit entre une femme et un nouveau-né, entre jeunes lors du choix d'un couple. Les parfums jouent également un rôle dans les processus de mémoire et de rappel.

La perte de la capacité olfactive prive les gens de la possibilité de profiter de la nourriture et de la vie en général : selon les statistiques, les patients souffrant d'anosmie prolongée souffrent souvent de troubles dépressifs.

Causes troubles de l'odorat

La perte de la capacité de capter et d'identifier les odeurs peut être associée à des troubles d'origine périphérique et centrale.

La pathologie périphérique est causée par des dysfonctionnements des récepteurs nasaux - par exemple, en raison de tels problèmes:

• maladies des organes ORL (polypose, excroissances adénoïdes, sinusite ou sinusite, rhinite);
• lésions infectieuses (ARVI, COVID-19);
• complications post-infectieuses (conséquences de la grippe, infection à coronavirus, rougeole, etc.);
• corps étrangers dans les voies nasales;
• processus allergiques;
• Diabète;
• hypothyroïdie;
• blessures traumatiques du nez;
• exposition à des températures élevées ou à des produits chimiques sur la muqueuse nasale ;
• tabagisme régulier, toxicomanie ;
• utilisation fréquente de médicaments locaux (gouttes nasales, aérosols).

Le trouble olfactif d'origine centrale est associé à un dysfonctionnement du système nerveux central, qui survient avec de telles pathologies:

• dommages craniocérébraux;
• hypovitaminose A;
• processus tumoraux cérébraux;
• la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson ;
• schizophrénie, dépression profonde.

De plus, une altération de l'odorat peut être due à l'utilisation de médicaments neurotoxiques, à des complications d'une infection méningée et à des interventions neurochirurgicales infructueuses. Les «coupables» sont souvent des anomalies congénitales des récepteurs olfactifs et de la cavité nasale, ainsi que l'inhalation régulière d'air poussiéreux et pollué, qui peuvent être associées aux activités professionnelles d'une personne.

Parmi de nombreux médicaments, les amphétamines, les thiazidiques, la lévodopa peuvent entraîner des troubles olfactifs.

Perte d'odorat après le coronavirus

Au stade où l'infection à coronavirus COVID-19 était encore à l'étude, l'altération de l'odorat chez les patients était associée à un effet cytotoxique direct de l'agent pathogène sur les cellules nerveuses. Cependant, la restauration relativement rapide de la fonction a jeté un doute sur la fiabilité de cette hypothèse.

Au fil du temps, les neuroscientifiques de Harvard ont conclu que le problème était causé par des dommages aux structures cellulaires de soutien entourant les cellules nerveuses sensibles. Ces structures incluent la protéine ACE2, qui est activement utilisée par le coronavirus pour pénétrer dans les cellules, ce qui conduit au développement de manifestations cytotoxiques. Il s'avère que l'infection par le coronavirus a un effet indirect sur le système nerveux, inhibant la fonction du matériel cellulaire auxiliaire, ce qui entraîne en outre une perturbation des nerfs olfactifs.

Étant donné qu'aucun dommage direct aux fibres nerveuses et aux bulbes olfactifs n'est détecté avec le COVID-19, la fonction de détection des odeurs est progressivement restaurée. L'élimination complète des troubles olfactifs est observée pendant 14 à 100 jours, parfois un peu plus. Selon les observations d'experts, après 2 semaines après la récupération, la capacité de capter les arômes revient chez environ un patient sur quatre. En général, cette période est différente, ce qui dépend de la gravité de l'infection à coronavirus et de la présence de maladies oto-rhino-laryngologiques de fond et chroniques. Les médicaments spéciaux qui peuvent accélérer la récupération de cette fonction ne sont pas encore fournis.[2]

Polypose nasale avec altération de l'odorat

Un grand nombre de patients souffrent de troubles respiratoires nasaux dus à un processus inflammatoire chronique, à la suite duquel des polypes apparaissent sur la membrane muqueuse du nez. Cette pathologie s'accompagne d'une congestion nasale constante et d'une détérioration de la perception aromatique.[3]

La maladie évolue à certains stades, en fonction du chevauchement des canaux respiratoires. Les principaux symptômes sont souvent :

• difficultés respiratoires;
• écoulement nasal (mucopurulent ou aqueux);
• détérioration des sensations olfactives et gustatives;
• douleur à la tête;
• larmoiement, parfois - toux (causée par l'écoulement des sécrétions le long de la paroi postérieure du pharynx).

La violation de l'odorat dans la polypose est éliminée principalement par la méthode chirurgicale, qui peut être représentée par différentes techniques d'exécution. Le type d'intervention chirurgicale est choisi par le chirurgien sur une base individuelle.[4]

Violation de l'odorat dans le SRAS

L'infection virale respiratoire aiguë combine plusieurs processus inflammatoires à la fois, caractérisés par de tels signes:

• pathogène viral;
• infection aéroportée;
• lésion dominante du système respiratoire;
• développement aigu de la pathologie.

Lorsque l'infection se propage par les voies respiratoires supérieures, le patient présente un gonflement des tissus de la cavité nasale, des sécrétions muqueuses apparaissent et la température augmente. Sans traitement rapide, l'odorat s'aggrave et peut disparaître complètement pendant un certain temps.[5]

Quelques jours plus tard, après que la température est revenue à la normale et que les symptômes catarrhaux ont progressivement disparu, la capacité à capter les arômes reprend.

Étant donné que le SRAS peut être causé par différents virus, il est impossible de dire exactement quelle sera la force de la violation de l'odorat et combien de temps elle durera. De plus, l'état général de la santé humaine, la présence de maladies chroniques des organes ORL et du système respiratoire dans son ensemble jouent un rôle important.[6]

Altération de l'odorat avec un rhume

Le tissu muqueux de la cavité nasale est la première barrière protectrice qui protège le corps humain des infections par les voies respiratoires. Si les bactéries pénètrent dans la membrane muqueuse, un nez qui coule (rhinite) se développe. Cette situation est typique de l'hypothermie, des infections virales, des processus allergiques. Les principaux symptômes sont un écoulement nasal et une sensation de congestion.

Avec un nez qui coule, la circulation sanguine dans la cavité nasale est perturbée, la congestion se développe. Le tissu muqueux gonfle, la respiration nasale devient difficile, ce qui explique la perte temporaire de sensibilité olfactive.

S'il n'est pas traité, un nez qui coule peut devenir chronique, dont les principaux symptômes sont une congestion nasale fréquente, un écoulement épais, une diminution de l'odorat et des maux de tête. Il est possible de propager la complication aux organes de la vision et de l'ouïe.

Afin de restaurer pleinement toutes les fonctions altérées à la suite d'une rhinite, les médecins prescrivent, en plus des médicaments, de la physiothérapie: irradiation ultraviolette, inhalation et chauffage. En règle générale, après un certain temps, l'odorat revient à son volume précédent.[7]

Causes endocrinologiques

L'hypothyroïdie est considérée comme l'une des raisons de la mauvaise perception des odeurs - une fonction réduite de la glande thyroïde. Les manifestations de la pathologie sont variées. La forme primaire de la maladie survient principalement chez les femmes : les patientes se plaignent de fatigue constante, de léthargie, de frissons et de troubles de la mémoire. Détérioration possible de la peau, des ongles, des cheveux. Une hypotension, une bradycardie, un œdème du visage et des jambes, une altération de l'odorat et du goût sont notés. La température est généralement basse (même pendant les maladies infectieuses), en raison d'un métabolisme lent.[8]

Avec l'hypothyroïdie, le travail du système nerveux central et périphérique est perturbé, ce qui se traduit par des modifications des processus neuropsychiques, de l'innervation craniocérébrale et de la sphère motrice. Les patients deviennent lents, apathiques, leur discours est lent et les expressions faciales sont inexpressives.[9]

Des symptômes similaires sont caractéristiques du diabète. Au stade de la décompensation de la maladie chez les patients, on peut noter une sécheresse sévère de la peau, des rides et desquamations, ainsi qu'une diminution de la turgescence. Huit patients sur dix ont des dermatoses causées par des troubles métaboliques et une détérioration de la microcirculation. Pas moins souvent trouvé une vision floue, une altération de l'odorat. Les articulations, les systèmes digestif et urinaire et le foie sont également touchés.[10], [11]

Violation de l'odorat avec sinusite

Le diagnostic de sinusite est établi s'il s'agit d'un processus inflammatoire aigu ou chronique des sinus maxillaires, responsables du nettoyage du flux d'air inhalé et de la fonction olfactive. Ces sinus ont une forme complexe, étroitement reliés à la cavité nasale, et sont donc souvent affectés par des agents bactériens et viraux.[12]

Dans la plupart des cas, la sinusite se développe dans le contexte de pathologies respiratoires aiguës, telles que la grippe, l'adénoïdite, le SRAS, etc. Les muqueuses gonflent, les bouches deviennent difficiles ou impraticables. Un secret s'accumule à l'intérieur des sinus, dans lequel les micro-organismes commencent activement à se multiplier.

La diminution ou la perte de la fonction olfactive est l'un des principaux signes de la maladie. Cependant, en plus de ce symptôme, d'autres doivent également être présents :

• l'apparition d'un écoulement nasal trouble (purulent);
• difficultés avec la respiration nasale;
• hausse de température;
• douleur dans la tête (peut augmenter si vous inclinez la tête vers le bas);
• parfois - gonflement de la partie supérieure du visage.

Un traitement rapide avec l'utilisation d'antiseptiques, d'anti-inflammatoires et de décongestionnants vous permet d'obtenir rapidement la disparition des symptômes: l'odorat revient dans les 2-3 semaines.[13]

Facteurs de risque

Les principaux facteurs de troubles olfactifs sont :

• infections (y compris virales);
• lésion cérébrale traumatique;
• inhalation de substances aromatiques qui irritent les muqueuses de la cavité nasale;
• pathologies nerveuses, y compris les situations de stress.

La base pathologique de l'apparition des troubles olfactifs est un trouble du métabolisme cellulaire et une carence en oxygène, qui empêchent la perception ou la conduction d'un influx nerveux.

Les troubles respiratoires de l'odorat sont souvent provoqués par les facteurs suivants :

• gonflement de la muqueuse nasale;
• obstruction des ouvertures reliant la cavité nasale et le nasopharynx;
• malformations congénitales;
• objets étrangers dans la cavité nasale;
• déformations de la cloison nasale;
• néoplasmes dans le nez (tumeurs bénignes ou malignes).

Presque tous les obstacles qui se dressent sur le chemin de l'inhalation de l'air peuvent provoquer des troubles de l'odorat. Les processus atrophiques dans la cavité nasale, la grippe, les infections infantiles, l'intoxication, la tuberculose affectent également négativement la sensibilité aromatique. Des processus pathologiques irréversibles se développent lorsque la zone olfactive est endommagée et que les voies et le centre olfactif sont endommagés.

Pathogénèse

Le traitement des stimuli olfactifs se produit à travers des fibres non myélinisées. L'odorat donne aux gens une idée de l'espace biochimique environnant et est capable d'influencer divers aspects de la vie, de participer à la formation de souvenirs émotionnels positifs ou négatifs associés aux odeurs. Si une violation de l'odorat se développe, la sphère émotionnelle et personnelle et les fonctions cognitives d'une personne peuvent en souffrir.

Les patients présentant une déficience olfactive se plaignent souvent de problèmes digestifs, ce qui est dû à la relation étroite entre la perception des odeurs et celle des goûts. De plus, les gens perdent la capacité de détecter leurs propres odeurs désagréables (odeur de sueur ou de dents non nettoyées), ce qui les rend socialement vulnérables et augmente le risque d'exclusion sociale. La fonction olfactive soutient également la détection des signaux de peur.

La zone de la muqueuse nasale responsable de l'odorat est située dans la conque supérieure du nez et contient des récepteurs sensibles spéciaux. Pour que nous puissions sentir les arômes, le flux d'air contenant des particules de substances odorantes doit atteindre cette section respiratoire. Si un tel passage d'air n'est pas possible - par exemple, s'il y a des obstructions anatomiques - alors le sens de l'odorat est altéré, la sensibilité aromatique est réduite. Un phénomène similaire n'est pas rare chez les patients présentant des déformations de la cloison nasale, une hypertrophie de la muqueuse nasale, une sinusite ou des excroissances adénoïdes.

L'altération de l'odorat peut être due à des problèmes survenus dans différentes parties de la sphère olfactive. Chez les personnes en bonne santé, les signaux des récepteurs sensibles de la muqueuse nasale pénètrent dans la région sous-corticale et le centre olfactif cérébral le long d'un certain chemin. La pathologie accompagne souvent les blessures et les dommages à la fibre nerveuse olfactive, qui se produisent avec des lésions cérébrales traumatiques, des interventions neurochirurgicales. Si les neurostructures sont affectées unilatéralement, une violation de l'odorat n'est notée que du côté affecté.

Une faible sensibilité aromatique apparaît souvent dans presque toutes les maladies affectant les tissus muqueux de la cavité nasale - par exemple, il peut s'agir de rhinite, de sinusite, de SRAS et d'autres processus accompagnés de lésions des récepteurs nerveux périphériques. La cause profonde peut également être une lésion dégénérative des structures cérébrales - en particulier la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, ainsi que les maladies tumorales malignes du cerveau. Dans de telles situations, la violation de l'odorat s'explique par des processus atrophiques et une nécrose des neurones dans la zone responsable de l'odorat.

Un trouble olfactif dans l'épilepsie se développe de manière complètement différente: les patients se plaignent d'une fausse sensation d'odeurs désagréables, mais ce problème est dû à la formation de sites d'excitation dans les structures cérébrales et à la propagation des impulsions dans les régions corticales. De plus, l'apparition de troubles olfactifs est caractéristique de la dépression, de la schizophrénie, de la psychose, des états hystériques, associés à un dysfonctionnement du système nerveux.

Symptômes troubles de l'odorat

Le tableau clinique en violation de l'odorat dépend de nombreux facteurs. De nombreux patients signalent une diminution de la sensibilité aux odeurs familières ou une perte totale de sensibilité aux odeurs. Une perte complète se développe le plus souvent progressivement: au premier stade, une personne cesse de ressentir des arômes subtils et subtils, puis elle perd sa réaction même à une odeur prononcée (en particulier l'ammoniac). Certaines personnes ont une violation simultanée des papilles gustatives.

La nature des autres symptômes dépend de la cause sous-jacente du trouble olfactif. Par exemple, avec la rhinite et la sinusite, l'apparition d'un écoulement nasal muqueux ou purulent, une sensation de congestion nasale, des difficultés respiratoires, une sensation de corps étranger dans la cavité nasale, des maux de tête, des éternuements, etc.

Avec d'autres violations de l'odorat, la sensibilité aux odeurs, au contraire, augmente. Un tel état est extrêmement inconfortable pour le patient: irritabilité, maux de tête, irritabilité, etc.. Une perversion de la sensibilité olfactive est également probable: une personne ressent des odeurs étrangères qui ne sont pas vraiment là et les odeurs habituelles ordinaires deviennent fétides. Par exemple, la lessive en poudre commence à sentir l'essence et les vêtements lavés propres sentent les matières fécales. De tels troubles en eux-mêmes ne présentent pas de danger pour la santé, mais peuvent indiquer le développement de pathologies neurologiques et autres, et nécessitent donc l'attention d'un médecin spécialiste.

Perte persistante de l'odorat

La fonction olfactive après les pathologies n'est pas toujours restaurée en peu de temps. Dans certains cas, la récupération prend plus d'un mois ou ne se produit pas du tout.

La violation de l'odorat peut se dérouler de deux manières:

• selon le type conducteur, dans lequel il existe un problème au niveau du tissu muqueux de la cavité nasale;
• selon le type neurosensoriel, lorsque le problème est présent dans la zone cérébrale olfactive.

En règle générale, le deuxième type de pathologie est plus sujet à une évolution longue et persistante.

N'oubliez pas que l'anosmie peut être causée par des maladies aussi graves que la sclérose en plaques, la maladie d'Alzheimer, les tumeurs malignes, ainsi que des lésions cérébrales traumatiques. Dans de telles situations, le trouble est en effet stable, ce qui peut nuire à l'état physique et psychologique du patient.

Avec l'infection à coronavirus COVID-19, la capacité olfactive perdue revient le plus souvent dans un délai d'un mois. Parfois, cela se produit plus tard, ce qui dépend de la gravité de l'infection et de certaines autres caractéristiques individuelles : par exemple, chez les patients atteints de maladies chroniques des organes ORL, l'altération de l'odorat peut être plus persistante.

Perte d'odorat pendant la grossesse

La grossesse est une période de changements hormonaux puissants dans le corps féminin. Et de telles transformations ne peuvent pas passer sans laisser de trace: le niveau d'hormones augmente considérablement, les muqueuses gonflent, la respiration nasale devient difficile. La rhinite régulière peut grandement perturber les femmes, car souvent la qualité de vie en souffre en même temps, le sommeil est perturbé.[14]

L'odorat survient le plus souvent au cours du premier trimestre de la grossesse. Elle peut être causée par des causes allergiques, hormonales, infectieuses. Les symptômes peuvent être représentés par de telles manifestations:

• difficulté à respirer par le nez;
• sécrétion pathologique du nez;
• modifications olfactives et gustatives;
• exacerbation de la sinusite;
• troubles du sommeil et concentration;
• fatigue constante, maux de tête.

Il est important de noter qu'il est particulièrement déconseillé aux femmes enceintes de se soigner elles-mêmes : si nécessaire, il convient de consulter un médecin.

Formes

Le trouble olfactif peut se manifester par une perception olfactive pervertie, par une perte totale ou partielle de l'odorat, par une sensation de fausses odeurs (qui n'existent pas réellement). Typiquement, on distingue ces types de troubles olfactifs :

• trouble de la perception;
• conducteur ;
• mixte.

De plus, la pathologie peut avoir une évolution aiguë, subaiguë ou chronique, être acquise ou congénitale (par exemple, avec le syndrome de Kalman).

Tous les troubles olfactifs sont répartis dans les catégories suivantes :

• sensibilité olfactive accrue;
• diminution ou perte de sensibilité olfactive;
• perversion de la sensibilité olfactive.

Déterminer le type de trouble est tout aussi important que déterminer sa cause. Cela est nécessaire pour prescrire le traitement correct et compétent à l'avenir.

De plus, les médecins distinguent ces types de pathologies:

• hyperosmie - une augmentation pathologique des sensations olfactives, que l'on retrouve souvent dans les maladies neurogènes et auto-immunes, la borréliose transmise par les tiques, les changements hormonaux;
• hyposmie - affaiblissement des sensations olfactives, qui survient dans les maladies du cortex cérébral, dysfonctionnement du mécanisme récepteur dans la cavité nasale;
• anosmie - perte de la capacité de sentir, typique des lésions cérébrales traumatiques, de la polypose nasale, de la destruction des tissus muqueux de la cavité nasale, de l'intoxication chimique;
• parosmie - une sensation olfactive incorrecte et déformée, caractéristique des troubles mentaux, des troubles hormonaux, des pathologies ORL;
• fantosmie - des hallucinations aromatiques, une sensation de faux arômes qui n'existent pas réellement, peuvent survenir avec des pathologies mentales, des lésions cérébrales, des processus tumoraux, l'épilepsie;
• agnosie - la perte de la capacité de reconnaître et d'identifier même les arômes familiers, qui est due à des dommages à la région olfactive du cortex cérébral (par exemple, chez les patients victimes d'un accident vasculaire cérébral, d'un abcès cérébral, de processus tumoraux).

Selon la localisation de la cause de la pathologie, on les distingue:

• perturbation rhinogénique de l'odorat (due à des problèmes dans la cavité nasale : rhinite, déformation septale, polypose);
• trouble neurosensoriel (dû à des dommages aux récepteurs olfactifs ou aux centres cérébraux correspondants).

Perte d'odorat et troubles de la parole

Parfois, un trouble de l'odorat s'accompagne de certains symptômes neurologiques, tels que des problèmes de mémoire à court terme ou des nerfs crâniens (vision double, difficulté à parler ou à avaler). Ici, il est important de suspecter et de détecter rapidement un accident vasculaire cérébral, qui est la deuxième cause la plus fréquente de décès humain par pathologies (après les maladies coronariennes).

L'accident vasculaire cérébral aigu provoque la mort de nombreux neurones. Plus les soins médicaux sont fournis tôt pour un AVC, plus les complications peuvent être évitées. Par conséquent, un patient soupçonné d'avoir subi un AVC majeur doit être transporté à l'hôpital dès que possible.[15]

Les symptômes d'un AVC peuvent inclure :

• une forte détérioration de la vision, de l'ouïe, une violation de l'odorat, un trouble de l'orientation spatiale, de l'équilibre, de la motricité;
• maux de tête soudains, vertiges;
• transpiration froide, bouffées vasomotrices, muqueuses sèches, nausées (souvent allant jusqu'au vomissement), accélération du rythme cardiaque ou convulsions ;

Engourdissement de la moitié du corps (ou du corps entier), des muscles faciaux ;

• difficulté d'élocution;
• problèmes de mémoire;
• perturbation de la conscience.

Si une personne présente des symptômes similaires, mais qu'elle-même n'est pas consciente de ce qui se passe, il est nécessaire de faire attention à ces signes:

• l'un des élèves ne réagit pas à la lumière;
• le sourire est étroit, comme tordu;
• une personne ne peut pas lever la main, ne se souvient pas du jour ou même de son propre nom.

Avec ces signes, vous devez immédiatement appeler l'équipe médicale d'urgence.[16]

Complications et conséquences

Les perturbations olfactives sont une indication du corps qu'il existe des problèmes de santé plus graves. Souvent, même une perte temporaire de la capacité olfactive ne provoque pas seulement une gêne : une personne développe des névroses et des états dépressifs.

Dans l'écrasante majorité des cas, l'insensibilité aromatique s'accompagne de troubles du goût : le patient cesse de distinguer les nuances gustatives, tous les aliments deviennent insipides. Les médecins notent que dans les maladies respiratoires aiguës et les infections virales, la perte de goût est presque toujours due à la perte de la fonction olfactive. Mais avec l'infection à coronavirus COVID-19, le problème s'explique par des dommages directs aux terminaisons nerveuses (nerf facial et nerf glossopharyngien) responsables de la sensibilité gustative et langagière.

Chez certaines personnes, ces changements pathologiques sont stables, en même temps qu'une violation du goût et de l'odorat est détectée, la sensibilité est déformée. Les conséquences de ce développement d'événements sont des troubles nerveux, des pathologistes du tractus gastro-intestinal.

En raison de l'incapacité à détecter la présence de substances toxiques dangereuses ou de fumée dans l'air, une personne souffrant d'une violation de l'odorat devient particulièrement vulnérable: en conséquence, les blessures, les intoxications, etc., deviennent plus fréquentes.[17]

Diagnostics troubles de l'odorat

Déterminer une violation de l'odorat n'est généralement pas difficile. Mais dans la plupart des cas, il est possible de diagnostiquer la cause du trouble uniquement après un examen approfondi. Les médecins disent que dans l'enfance et l'adolescence, les causes sont souvent des blessures de nature fermée ou ouverte. Chez les personnes de 20 à 50 ans, les virus deviennent souvent les « coupables ». Pour les personnes âgées, les pathologies psychoneurologiques et les néoplasmes sont plus caractéristiques.

Les principaux diagnostics instrumentaux peuvent être représentés par les méthodes suivantes:

• Rhinoscopie - vous permet de visualiser l'état des canaux nasaux.
• Tests olfactifs - aident à évaluer le degré de perte d'odeur.
• Imagerie par résonance magnétique - vous permet d'exclure ou de confirmer la présence d'un processus tumoral dans le cerveau ou les sinus nasaux, afin de détecter une atrophie des bulbes olfactifs.
• Électroencéphalographie - aide à identifier les foyers de préparation convulsive accrue du cortex cérébral, à évaluer la probabilité d'encéphalopathies structurelles et métaboliques, de processus tumoraux, etc.

Lors de la collecte d'une anamnèse, le médecin précise le moment d'apparition des premiers signes, établit leur relation avec un traumatisme ou des processus infectieux et inflammatoires. S'il y a une hypersécrétion nasale supplémentaire, le médecin fait attention à la nature du secret (aqueux, mucopurulent, sanieux, etc.).

Un examen plus approfondi est effectué en tenant compte du tableau neurologique. Évaluez la qualité de la mémoire, la fonction des nerfs crâniens (par exemple, diplopie, difficulté d'élocution, acouphènes, vertiges, etc.).

La collecte de l'anamnèse devrait également inclure la clarification des maladies antérieures. Une attention particulière est portée aux pathologies des sinus paranasaux, aux traumatismes crâniens, aux opérations chirurgicales, aux processus allergiques.

Ensuite, le médecin effectue une rhinoscopie, évalue l'état de la muqueuse et la capacité des voies nasales. Les deux voies nasales doivent être examinées pour détecter une obstruction.

Des analyses sont prescrites dans le cadre d'études cliniques générales :

• analyse sanguine générale;
• analyse générale des urines.

Dans certains cas, le médecin prescrit un test sanguin pour les hormones, le sucre, ainsi qu'un test d'expectoration.

Afin de déterminer la défaite de l'analyseur olfactif, une olfactométrie est effectuée. L'essence de la procédure est la suivante. Le patient est fermé un canal nasal et, par l'autre, il lui est demandé de déterminer l'odeur d'une substance connue, par exemple le café, la vanille ou le laurier. Ensuite, la procédure est répétée avec un autre canal nasal.

Si la raison de l'apparition d'une violation de l'odorat reste incertaine, une tomodensitométrie de la tête avec contraste est prescrite pour exclure un processus tumoral ou une blessure au fond de la fosse crânienne antérieure. L'imagerie par résonance magnétique est utilisée pour évaluer l'état des structures intracrâniennes.

Si un patient est suspecté d'avoir une infection à coronavirus, l'examen et la prise en charge du patient sont effectués dans le cadre de protocoles acceptés localement.

Diagnostic différentiel

Différences entre la perte complète et partielle de l'odorat (selon l'échelle de diagnostic généralement acceptée) :

Hyposmie	Indicateur d'échelle de 0 à 3	Trouble olfactif léger
	Échelle de score de 3 à 7	Trouble olfactif modéré
Anosmie	Échelle de score de 7 à 10	Trouble olfactif sévère

L'hyposmie (une détérioration partielle de la sensibilité aux odeurs) est dite si un degré léger ou modéré du trouble est déterminé. Le diagnostic d'anosmie (perte complète de la sensibilité aux odeurs) est établi lors de la détection d'un trouble sévère (7-10 points).

Différences entre l'odorat altéré dans l'infection à coronavirus COVID-19 et dans l'ARVI :

	Infection par coronavirus	SRAS
Les premiers signes d'une violation de l'odorat	Inconfort dans la cavité nasale, sécheresse	Sensation de congestion dans le nez
Cause du trouble	Réaction inflammatoire affectant les terminaisons nerveuses responsables de l'odorat	Gonflement des muqueuses, écoulement nasal pathologique
Le taux d'apparition du trouble	Instant	Augmenter progressivement
Degré de déficience olfactive	Souvent une perte totale d'odorat	Perte généralement partielle, la personne continue à capter des odeurs vives

Traitement troubles de l'odorat

Pour la restauration correcte de l'odorat, le médecin doit d'abord déterminer la cause de sa violation. En fonction de la pathologie détectée, un traitement est prescrit - conservateur ou chirurgical. La première méthode est plus courante, surtout si le problème est causé par des processus infectieux et inflammatoires dans le corps.

Il existe plusieurs façons de retourner une fonction perdue. Dans certains cas, les antibiotiques aident, dans d'autres, il suffit d'utiliser des agents locaux (gouttes, aérosols) pour l'irrigation et le lavage des voies nasales.

En cas de lésion toxique du mécanisme récepteur, des agents détoxifiants sont prescrits, ainsi que des médicaments qui optimisent la transmission de l'influx nerveux. Si nécessaire, une physiothérapie est impliquée, visant à restaurer l'innervation olfactive et à améliorer les processus de microcirculation dans la cavité nasale. Il est important d'empêcher la transformation d'une maladie aiguë en une maladie chronique, car lorsque le processus devient chronique, il devient plus difficile de restaurer l'odorat.

La chirurgie peut être indiquée :

• avec des polypes intranasaux ;
• avec hypertrophie tissulaire;
• avec des végétations adénoïdes;
• avec des malformations, des anomalies congénitales, etc.

Médicaments

La direction principale du traitement est de réduire la gravité du trouble, d'éradiquer le processus inflammatoire et d'éliminer le gonflement de la membrane muqueuse dans la cavité nasale. En tant qu'agents symptomatiques, les médicaments hormonaux, anti-inflammatoires et antiseptiques locaux sont le plus souvent utilisés, que le médecin doit prescrire. À l'intérieur, selon les indications, des antihistaminiques, des antibiotiques sont pris. Il est important de comprendre que l'usage indépendant et incontrôlé de médicaments entraîne souvent des conséquences néfastes pour la santé.

Quels médicaments un médecin peut-il prescrire?

Sinupret	Une préparation à base de plantes à effet complexe: activité sécrétolytique, décongestionnante, anti-inflammatoire, immunostimulante et antivirale. Sous l'influence du médicament, le drainage et la ventilation des sinus nasaux sont restaurés, la congestion disparaît, l'œdème tissulaire diminue. Les comprimés sont pris en 2 pièces. Trois fois par jour et gouttes orales - 50 cap. Trois fois par jour. Les effets secondaires sous forme de réactions allergiques sont rares.
Acétylcystéine	Il est utilisé pour les pathologies respiratoires, qui s'accompagnent de la formation d'un secret visqueux, ainsi que pour la bronchotrachéite, la mucoviscidose, la sinusite, l'infection à coronavirus, accompagnée d'anosmie. Les adultes et les enfants à partir de 14 ans se voient prescrire le médicament à raison de 400 à 600 mg / jour, après les repas. Le traitement peut durer de une à plusieurs semaines. Il y a rarement des effets secondaires sous forme de brûlures d'estomac, de maux de tête, de réactions allergiques.
Nasonex	Spray nasal contenant du furoate de mométasone, un corticostéroïde topique synthétique aux puissants effets anti-inflammatoires. Nasonex est injecté dans chaque passage nasal 1 à 2 injections 1 à 2 fois par jour. Parmi les effets secondaires possibles : saignements de nez, pharyngite, sensation de brûlure au nez, réactions d'hypersensibilité.
Nazol	Un vasoconstricteur à usage externe qui réduit le flux sanguin et élimine le gonflement des tissus de la cavité nasale, des sinus paranasaux et de la trompe d'Eustache, rétablit la respiration nasale en cas de grippe, de rhume ou de rhinite allergique. Le traitement avec le médicament ne doit pas être poursuivi plus de 3 jours de suite. Effets secondaires : sensation de brûlure dans le nez, éternuements, sécheresse, hyperémie réactive (sensation de congestion sévère après l'arrêt du médicament).
Pinosol	La préparation d'action locale, a une action antiseptique et antibactérienne, active les processus de granulation et d'épithélisation. Les adultes reçoivent 2 à 3 gouttes du médicament plusieurs fois par jour. Les effets secondaires les plus probables : réactions d'hypersensibilité, sensation de brûlure dans le nez, irritation de la peau et des muqueuses.
Sinudafen	Gélules végétales à activité sécrétolytique, contribuant à la restauration du drainage et de la ventilation des sinus paranasaux, optimisant la protection antioxydante de l'organisme. Les patients adultes et les enfants de plus de 12 ans se voient prescrire 1 à 2 gélules par jour après les repas. La durée du traitement est de 1 à 2 semaines. En présence d'hypersensibilité aux composants du médicament, il est contre-indiqué de l'utiliser.

Traitement de physiothérapie

Après avoir découvert la cause de l'apparition de troubles olfactifs, le médecin prescrit des médicaments. Si nécessaire, la physiothérapie est impliquée.

De nombreuses cliniques oto-rhino-laryngologiques utilisent les méthodes suivantes pour restaurer la fonction perdue ou altérée :

• L'USOL-thérapie est une méthode matérielle utilisant l'irrigation par cavitation par jet ultrasonique du tissu muqueux des organes ORL. La procédure est utilisée pour éliminer le gonflement des voies respiratoires supérieures, pour améliorer l'aérodynamisme du flux d'air et optimiser l'accès à la zone olfactive. Après la disparition de l'œdème, la compression des cellules nerveuses correspondantes est éliminée.
• La thérapie au laser est utilisée pour restaurer le tissu épithélial dans la cavité nasale et, en particulier, dans la région olfactive, ce qui est approprié pour le développement de processus dégénératifs-inflammatoires et atrophiques causés par des dommages viraux.
• La magnétothérapie transcrânienne est prescrite pour optimiser la circulation sanguine dans la zone de l'inflammation, accélérer les processus de guérison et éliminer la réponse inflammatoire. Grâce au traitement, le travail du système nerveux central s'améliore, la transmission du signal le long des voies nerveuses se normalise.

En règle générale, la physiothérapie des troubles olfactifs doit être prescrite de manière complexe, avec le plus grand impact possible sur la cause du trouble.

Traitement à base de plantes

Pour éliminer les troubles olfactifs, il est nécessaire de faire face aux agents pathogènes infectieux (le cas échéant), d'arrêter le développement du processus inflammatoire, de faciliter l'élimination du mucus, etc. En combinaison avec la pharmacothérapie, les remèdes alternatifs à base de plantes ont également fait leurs preuves.

La phytothérapie a un effet positif :

• éliminer les principaux signes d'inflammation aiguë;
• faciliter le déroulement d'un processus chronique - par exemple, une sinusite;
• accélérer la récupération après une infection;
• pour prévenir le développement de complications.

Les décoctions et infusions à base de plantes médicinales sont utilisées à la fois à l'intérieur et pour le lavage ou l'instillation de la cavité nasale. Dans certains cas, il convient de pratiquer des inhalations - à condition qu'elles soient utilisées correctement. Il est important que la vapeur ne soit pas chaude, que la respiration soit peu profonde et peu fréquente, et avant l'inhalation, le nez doit être rincé avec une solution saline de chlorure de sodium.

Les principales plantes médicinales qui aident à restaurer l'odorat sont efficaces si elles sont utilisées pendant une longue période. Ces fonds doivent avoir un effet antiseptique, anti-inflammatoire et régénérant.

• L'infusion de camomille est utilisée avec succès pour laver les voies nasales: pour cela, vous avez besoin d'une petite bouilloire, d'une seringue ou d'une seringue sans aiguille. Les fleurs de camomille nettoient, soulagent l'inflammation et améliorent le fonctionnement des récepteurs sensibles. Pour le lavage, une infusion est préparée à raison de 1 c. Matières premières médicinales pour 200 ml d'eau bouillante.
• Le calendula restaure efficacement le tissu muqueux de la cavité nasale, l'adoucit et élimine la réaction inflammatoire. Pour préparer une décoction, prenez 1 litre d'eau bouillante et 4 cuillères à soupe de matières premières sèches de la plante. Le bouillon est bouilli pendant plusieurs minutes à feu doux, recouvert d'un couvercle et insisté jusqu'à refroidissement. Utilisez une décoction pour laver le nez et pour l'administration orale (au lieu du thé pendant la journée). Si le produit est utilisé pour l'inhalation, quelques gouttes supplémentaires d'huile d'eucalyptus ou de menthe y sont ajoutées.
• L'infusion de plantain améliore l'évacuation du mucus, nettoie la cavité nasale et facilite le travail des récepteurs. Pour préparer l'infusion, prendre 1 c. Feuilles sèches, versez 200 ml d'eau bouillante, insistez pendant une demi-heure. Boire par jour en 2-3 doses.

En plus des mono-remèdes, des mélanges d'herbes médicinales peuvent également être utilisés. Dans de tels mélanges, plusieurs plantes aux mécanismes d'action différents sont combinées. Les thés combinés sont également utilisés pour un usage interne et pour l'instillation dans le nez. Les mélanges peuvent contenir des plantes telles que le millepertuis, la primevère, la lettre initiale, l'eucalyptus, la sauge, la fleur de tilleul.

Opération

La chirurgie est indiquée pour les polypes nasaux - des néoplasmes bénins qui se forment sur les tissus muqueux de la cavité nasale et des sinus. Au fur et à mesure qu'ils se développent, les polypes grossissent et peuvent non seulement affecter négativement l'odorat, mais également bloquer les voies nasales, empêchant une respiration normale. La cause la plus fréquente de cette pathologie est les réactions allergiques, les processus inflammatoires chroniques des voies respiratoires supérieures, les défauts anatomiques, etc.

Souvent, les néoplasmes sont enlevés avec un laser : il s'agit d'une procédure endoscopique peu invasive qui aide à détruire les polypes avec un faisceau laser dirigé. Pour l'intervention, un équipement endoscopique est utilisé: la croissance est retirée à sa base, tandis que les tissus sont coagulés, ce qui élimine la possibilité de saignement. La procédure est effectuée dans un hôpital si le patient n'a pas de contre-indications, telles qu'une bronchite aiguë ou une exacerbation de l'asthme bronchique, et si les femmes sont enceintes.

En plus des polypes, la sinusite peut également nécessiter un traitement chirurgical - en particulier une forme purulente de la maladie, dans laquelle une ponction, une chirurgie endoscopique ou même une intervention ouverte est indiquée.

La ponction sinusale est une ponction avec une aiguille stérile spéciale, avec une aspiration supplémentaire de la masse purulente et un lavage avec une solution antiseptique. Le médecin peut insérer un cathéter dans la zone de ponction, à travers lequel le sinus est lavé quotidiennement sans re-ponction.

L'intervention endoscopique est indiquée en cas de sinusite chronique, pour restaurer l'anastomose axillaire naturelle. Après avoir corrigé l'écoulement de liquide, la respiration libre et le retour de l'odeur.

L'intervention ouverte est indiquée pour des pathologies aussi graves que l'infection osseuse, les lésions du septum maxillaire-oral avec le développement d'une sinusite odontogène et les tumeurs malignes du sinus maxillaire. Pour une opération ouverte, le patient est placé dans un hôpital. La rééducation est longue.

La prévention

Afin de ne pas avoir de problèmes d'odorat, les experts conseillent à l'avance de prévenir l'apparition de causes pouvant provoquer de telles violations:

• Habillez-vous de manière appropriée pour la météo. Le plus souvent, les maladies respiratoires se développent pendant la période automne-hiver, lorsqu'une personne n'a pas encore le temps de changer de garde-robe, que le temps change radicalement et que l'humidité augmente. Il est important de s'orienter dans le temps et de s'habiller en fonction de la météo, en évitant l'hypothermie.
• Consultez rapidement un médecin. Aux premiers signes de maladie, prenez des mesures pour prévenir la détérioration de la respiration et le développement de micro-organismes pathogènes.
• Pratiquez une respiration appropriée. La qualité de la respiration affecte directement notre santé. Fait intéressant, la plupart d'entre nous respirons de manière incorrecte, ce qui empêche une aération normale. Un exercice simple pour corriger la respiration : bouchez une narine avec votre doigt et inspirez profondément en expirant par la bouche. Ensuite, couvrez l'autre narine, répétez l'exercice. Effectuez 8 à 10 répétitions. Si vous faites cela 5 à 6 fois par jour (à température ambiante), vous pouvez améliorer considérablement le fonctionnement du système respiratoire.
• Rincez-vous le nez, débarrassez-le du mucus. Une faible solution de sel marin (1/2 cuillère à café pour 250 ml d'eau tiède) est excellente pour le lavage. Après la procédure, vous devez vous moucher. Les experts recommandent de tels lavages dès les premiers signes de rhume, ainsi qu'après avoir visité des endroits bondés (en particulier pendant les périodes de SRAS saisonnier).
• Respectez les règles d'hygiène corporelle et bucco-dentaire, rendez-vous régulièrement chez le dentiste.
• Évitez les blessures, menez une vie saine, arrêtez de fumer et de boire de l'alcool.

Prévoir

Le pronostic d'une personne atteinte d'un odorat altéré dépend de la cause du trouble pathologique. S'il n'y a pas de dommages irréversibles aux voies respiratoires supérieures et aux centres cérébraux, le pronostic peut être considéré comme majoritairement favorable, car la fonction olfactive est restaurée dans plus de 90% des cas après le traitement prescrit par le médecin.

Si nous parlons de dommages à l'innervation olfactive, au système nerveux central ou à des changements liés à l'âge qui pourraient empêcher la restauration d'une fonction normale, alors dans ce cas, ils parlent d'un résultat défavorable de la pathologie.

En cas d'altération de l'odorat, les médecins sélectionnent toujours un schéma thérapeutique individuel qui prend en compte toutes les caractéristiques de la maladie et le corps d'un patient particulier. Souvent, même dans les cas difficiles, il est possible d'améliorer l'état du patient et de restaurer la fonction perdue. La condition principale est de contacter en temps opportun des spécialistes qualifiés qui prescriront un traitement moderne et efficace.