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Des substances cancérigènes ont été trouvées dans la boisson Coca-Cola.
Dernière revue: 01.07.2025
Des tests en laboratoire publiés le 26 juin sur le site du Centre pour la science dans l'intérêt public (CSPI) ont révélé des niveaux élevés de substances cancérigènes dans le Coca-Cola fabriqué au Brésil, 67 fois plus élevés que ceux du Coca-Cola de Californie.
Le rapport révèle que le 4-méthylimidazole, un cancérigène chimique connu sous les noms de 4-MI et 4-MEI, a été détecté à des niveaux alarmants dans la boisson vendue dans de nombreux pays. Ce cancérigène est présent dans le colorant caramel utilisé par l'entreprise pour fabriquer Coca-Cola.
Le CSPI avait déjà mis en garde contre les niveaux élevés de cette substance, après quoi la société californienne a réduit le 4-MI à 4 microgrammes pour 355 milligrammes de boisson, comme l'ont montré les tests du CSPI.
Les autorités californiennes ont exigé que Coca-Cola appose un avertissement sur l'étiquette de ses produits et produise des boissons contenant moins de 3 microgrammes de 4-MI par 35 cl. Cet avertissement doit indiquer qu'il existe un risque réel associé à la consommation de 30 microgrammes de 4-MI par jour.
Les concentrations détectées dans les produits fabriqués au Brésil atteignaient 267 microgrammes de 4-MI pour 355 millilitres, soit bien au-dessus de la limite légale de 3 microgrammes. Des analyses ont également révélé des concentrations élevées de 4-MI dans des boissons fabriquées au Kenya (177), au Mexique (147), au Canada (160), aux Émirats arabes unis (155), en Angleterre (145) et à Washington (144). Des concentrations plus faibles ont été observées au Japon et en Chine, avec respectivement 72 et 56 microgrammes de 4-MI.
Une réaction chimique entre le sucre et l'ammoniac crée du 4-MI, une substance qui provoque le cancer du poumon, du foie, de la thyroïde et la leucémie, selon des expériences menées par le gouvernement américain, rapporte le CSPI.
Un important fabricant de « caramel coloré » propose un agent colorant totalement exempt de 4-MI et affirme que le produit est quatre fois plus cher que le produit ordinaire, de sorte que les entreprises ne l'achèteront pas, indique le rapport.
« Maintenant que nous savons qu’il est possible d’éliminer presque complètement ce cancérigène des boissons, Coca-Cola et d’autres entreprises n’ont aucune excuse pour ne pas le faire dans le monde entier », conclut le rapport du CSPI.
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